Le président du conseil d’administration du Conseil café cacao était à Man le jeudi 27 octobre 2022. Il a eu une rencontre à oui clos avec ses collaborateurs du Tonkpi dans un hôtel de la ville, pour partager avec eux leurs réalités et leur expliquer les directives du gouvernement en matière de développement de la filière.
Minaya Issiaka Coulibaly au sortir de la rencontre avec les animateurs des structures déconcentrées du conseil café cacao dans la région du Tonkpi a indiqué être venu voir les représentants de son institution. « Nous sommes venus échanger avec les animateurs des délégations régionales. Nous sommes venus comprendre ce qu’ils font, partager avec eux leurs difficultés opérationnelles et partager avec eux les instructions que nous avons reçues du gouvernement dans le cadre du développement de notre filière qui, si nous arrivons à mettre en œuvre, ce que le gouvernement nous a prescrit comme feuille de route, aura des retombées non seulement dans l’intérêt des producteurs. Mais également dans l’intérêt de nos agents qu’ils sont et pour l’intérêt général de notre pays », a-t-il expliqué. Pour le PCA du conseil café cacao, la Côte d’Ivoire a été construite dans les années 70 grâce aux ressources générées par le café et cacao. Il invite les acteurs de la filière à prendre conscience de ce rôle de la filière.
« Notre devoir, c’est de non seulement consolider les acquis, que le père fondateur avait déjà initié en étant lui-même planteur, mais c’est de faire un deuxième miracle économique selon les instructions qui nous ont été données par le président de la république, Alassane Ouattara. Qui consiste à valoriser non seulement nos produits, mais par nous-même et chez nous. Et l’avantage de ce deuxième défi à relever est que la valeur ajoutée qui va être rapportée va se faire à travers la création des emplois. Parce que toutes les unités de transformation seront chez nous et vont créer dans un futur proche des emplois dans les zones de production et les richesses que vont générer la filière pourront revenir à au moins 95% à NOS producteurs », a-t-il soutenu.
Le PCA, a précisé que la valorisation des produits sera la transformation dans sa forme noble. « Il faut déjà que nous arrivions à réaliser au moins la première transformation qui consistera à broyer toutes fèves que nous produisons chez nous et ensuite tout le café vert que nous produisons chez nous », a-t-il précisé.
D’après lui, la nouvelle stratégie dont il se refuse de donner les détails va permettre non seulement d’élargir l’éventail de nos produits mais aussi de diversifier les destinations et les consommateurs à commencer par la consommation nationale, sous régionale, continentale et même mondiale.
Se prononçant sur la question du respect du prix bord champ, il a assuré que le conseil café cacao à travers sa direction exécutive, se donne tous les moyens nécessaires pour sécuriser durablement les revenus des producteurs ivoiriens et les producteurs eux même.
Kindo Ousseny