Bangolo / Pour des cabosses de cacao, Alassane taillade le fils de son associé agricole

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Nongnogo Alassane 34 ans, planteur à Douandrou, s/p de Bangolo, s’est rendu coupable de coups et blessures volontaires. Il a tailladé à la machette, le fils de son associé agricole. Cet acte lui coûtera 3 mois d’emprisonnement ferme.

En effet cela fait quelques années que Tossegba Djeo Hilaire a cédé une portion de ses terres à Nongnogo Alassane. Avec celui-ci il a été question de ” travail partagé “, c’est à dire que le fruit de la vente devait être partagé en deux.

Si tout s’est bien passé au début , ce n’est plus le cas depuis la précédente récolte. Nongnogo Alassane commence à jouer le petit malin. L’année dernière, après la première vente des récoltes, celui-ci va clandestinement cueillir dans le champ les cabosses de cacao  qu’il vend à l’insu de son associé. Ce qui naturellement ne sera pas du goût de ce dernier.

Traduit devant l’autorité coutumière Nongnogo Alassane est mis au pas. Il lui est formellement interdit de mettre les pieds dans la plantation, encore moins de cueillir le cacao à l’insu de son associé. Mais c’était mal Connaître l’indélicat paysan.

Étant donné que le molosse ne change jamais sa manière de s’assoir, N. Alassane va, le vendredi 09 novembre, se rendre très tôt dans la plantation pour une partie de cueillette. Et comme par hasard il se fera surprendre par Tossegba Djeo Wilfried, le fils de son associé. Quand celui ci le somme d’arrêter la cueillette, il lui répond: “(…)Toi tu es qui pour m’empêcher de cueillir le cacao dans ma plantation ? Dégage, ou je te fais la peau”.

Lorsque T.D.Wilfred tente de le dégager de force, une bagarre éclate alors entre les deux. C’est ainsi que N.Alassane fait usage de sa machette et blesse grièvement T.D.Wilfried au bras droit, avant de prendre la clé des champs. Mais malheureusement, il n’ira pas loin, parce-que rattraper par des jeunes du village.

Comparaissant le jeudi 22 novembre à la barre du tribunal de Man, Nongnogo Alassane reconnaît les faits mis à sa charge avant de se confondre en excuse.

En répression, il a été condamné à 3 mois d’emprisonnement fermes et à 50.000 frs d’amende.

Doumbia Balla Moïse

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