ANP Academy/ Le droit du public à l’information et la présomption d’innocence : Les recommandations de deux spécialistes aux médias

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“Comment concilier le droit du public à l’information et le respect du droit à la présomption d’innocence”. C’est ce thème qui a fait l’objet d’échanges approfondis entre deux spécialistes de l’information et du droit et des journalistes, lors de l’Anp Academy du jeudi 11 avril, au siège de l’autorité.

Selon Me Dogbemin Koné, avocat au barreau d’Abidjan, le droit du public à l’information et la présomption d’innocence sont deux notions consacrées par la loi. Il a ajouté que la particularité des libertés publiques tient du fait qu’elles entrent souvent en conflit.” Mais le plus fort domine”, a-t-il précisé. À cet égard, il a fait savoir que la présomption d’innocence doit être respectée en toute circonstance.

Se faisant plus précis, il a indiqué qu’une personne est considérée comme coupable lorsqu’elle a été condamnée lors d’un jugement.” Mieux lorsqu’elle a épuisée toutes les voies de recours”, situe-t-il. Avant d’asséner.” Le droit du public à l’information est limitée par la présomption d’innocence”, a-t-il signifié.

Pour Raphaël Lakpe, ancien président de l’Anp (Autorité nationale de la presse), la présomption d’innocence oblige le journaliste à observer le code de déontologie qui indique que le journaliste doit mettre à la disposition du public des informations vraies.

Afin d’éviter d’écrire faux ou la confusion, il a recommandé que les hommes et femmes de médias se spécialisent.” Vous ne pouvez donner l’information vraie que lorsque vous maîtrisez le vocabulaire du domaine dans lequel vous intervenez”, a-t-il recommandé.

Touré Ibrahima

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