Depuis le lendemain des examens de CEPE et du concours d’entrée en 6ème, l’école primaire publique a cessé d’exister physiquement. Les bâtiments ont perdu leurs toitures et des pans des mûrs se sont écroulés. Du coup, l’année scolaire 2018-2019 se trouve gravement menacée.
Si rien n’est fait, les élèves de l’école primaire publique de Daleu, chef-lieu de sous-préfecture du canton Gouroussé ne pourront pas aller à l’école à la prochaine rentrée scolaire.
Une tornade a décoiffé les bâtiments et des mûrs se sont écroulés, endommageant plusieurs tables-bancs. Selon Kpan Glahoua, président du comité de gestion (Coges) de l’école, plusieurs démarches ont été menées auprès du conseil régional, de l’administration, des députés et pour l’heure, c’est le député Diéty Félix qui a promis faire quelque chose. De son côté, le président du conseil régional Mabri Toikeusse a fait don de 13 tonnes de ciments et les maçons ont commencé par faire les briques. Mais cela ne suffit pas selon les dires du président du Coges. « Pour moi, la prochaine rentrée scolaire est une équation difficile à résoudre », s’inquiète-il.
Du côté des enseignants, c’est la même angoisse. Pour Secongo Abdoulaye, instituteur en poste, environ 350 enfants de Daleu pourraient se retrouver hors de circuit scolaire. « La dernière année scolaire qui vient de s’achever, nous avons fait la double vacation dans seulement deux salles partiellement acceptables pour 06 classes. Aujourd’hui, aucune salle de classe ne peut être opérationnelle. La majorité des tables-bancs endommagée.Si rien n’est fait, je crains que ne trouvions pas de lieu pour donner les cours », se préoccupe-t-il. Selon lui, sur trois logements de maitre, seulement deux sont habitables, mais seulement en saison sèche. « Quand il pleut, surtout la nuit, il faut rester en veille parce que la toiture est perforée », fulmine-t-il.
Tout comme Daleu, la plus part des villages ne disposent pas de bâtiments fiables pour les cours du primaire. L’école primaire publique de Zoupleu, depuis quelques années est sans toiture. Les nombreux appels au secours des populations et les démarches du sous-préfet n’ont pas encore donné les résultats attendus.
L’école reste toujours malade et même très malade de ses infrastructures dans le canton Gouroussé, d’où l’appel du représentant de l’exécutif Kouadio Didier Lavisse à ses administrés. « Les écoles primaires de Daleu et de Zoupleu ont été détruites par de violentes tornades. Cette situation a réduit considérablement les capacités d’accueils des élèves. D’où l’intérêt pour les populations de parer au plus pressé pour apporter leur contribution à la réhabilitation de ces édifices avant l’intervention probable du conseil régional ou du ministère de l’éducation nationale », a-t-il lancé.
Selon lui, malgré cette situation de précarité qui n’offre pas de bonnes conditions d’étude, l’école dans cette circonscription donne de bons résultats chaque année. Pour l’année scolaire 2017-2018, 295 enfants de la circonscription sont admis à l’entrée en sixième dont 95 filles et 200 garçons, soit 96,99%. Ces résultats aux dires du sous-préfet pourraient s’améliorer si les enfants bénéficient de bonnes conditions de travail et d’encadrement.
Si rien n’est fait, les élèves de l’école primaire publique de Daleu, chef-lieu de sous-préfecture du canton Gouroussé ne pourront pas aller à l’école à la prochaine rentrée scolaire.
Tout comme Daleu, la plus part des villages ne disposent pas de bâtiments fiables pour les cours du primaire. L’école primaire publique de Zoupleu, depuis quelques années est sans toiture. Les nombreux appels au secours des populations et les démarches du sous-préfet n’ont pas encore donné les résultats attendus.
